Ce n’est pas l’ordure qui diminue en nombre.
Il y a fort à faire,
faudrait avoir le temps.
Il nous faut
d’abord
changer la vie
de fond en comble ;
Cela fait,
on pourra trouver
des chants.
Cette époque pour la plume est difficile.
Mais,
dites-moi,
infirmes et culs-de-jatte :
Si
jamais
quelqu’un de grand
était habile
A chercher
chemins battus
et routes plates ?
O parole,
chef
des forces humaines,
En avant!
que les jours filent
comme des boulets.
Et que
seules en arrière
le vent ramène
Nos crinières échevelées.
En bonheur
notre planète
n’est pas très fertile.
Il faut
arracher
la joie
chaque jour
à la mort.
Déserter
la vie
n’est pas très difficile
Commander
la vie
demande plus d’effort.
1926.
traduction Gabriel Arout
Et il a fini par deserter la vie...
il faut aracher la joie chaque jour à la mort....
magnifique j'aime beaucoup
je le trouve mine de rien optimiste, fort et plein de vie ce vers.
nous discuterons ce soir de ce poème moutawalan. ok?
as tu du pouchkine?